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La suite de la conférence de Paris

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A la fin 2015, le mon­de entier a applaudi le traité de Paris lors de la COP21 et reconnu l’urgence d’agir pour protéger le climat. En Suisse aussi, le traité a été salué au-delà des clivages politiques. Pourtant, au moment de passer aux actes, notamment par le biais de l’initiative sur une «économie verte», dont les objectifs convergent avec ceux de la COP21, les belles ambitions affichées il y a peu ont fait place à toutes sortes d’excuses et autres calculs à court terme.

Si la transition écologique a un prix, l’inaction et l’utilisation majoritaire de modes de production polluants en ont aussi un. Notre dépendance aux matières premières non renouvelables constitue aussi un risque pour notre économie. Les dégâts causés à l’environnement ont non seulement des conséquences financières gigantesques pour les collectivités publiques, mais aussi un impact sur la santé de la population.

L’initiative pour une «économie verte» fixe un objectif clair, ambitieux, échelonné et mesurable. Son acceptation donnera un signal fort aux investisseurs et permettra la création de nouveaux emplois dans le domaine des technologies propres. Alors que nous disposons déjà de ces technologies et que nous avons la capacité d’en développer de nouvelles, il serait irresponsable de laisser aux générations futures autant de «dettes environnementales», raison pour laquelle je dirai «oui» à l’économie verte le 25 septembre.

Bruno Marmier
Président des Verts fribourgeois, Villars-sur-Glâne